Vous trouverez dans cette rubrique :
- les traces gpx des étapes / 300 km à travers la Savoie, l'Isère et la Drôme.
- les adresses des gîtes équestres.
- les haltes équestres pour des pauses pique-nique 4*.
- les sites à visiter, en lien avec Louis Mandrin, contrebandier du 18ème siècle.
- les points de vue à ne pas louper.
- les adresses gourmandes...
Muletier et cavalier émérite, ce personnage a marqué l’histoire populaire du Dauphiné et de la Savoie.
Suivre ses traces, 300 ans après sa naissance nous a paru avoir du sens.
A cheval, en attelage ou à pied avec un cheval de bât, l'itinéraire "Les Chemins de Mandrin" est une invitation à découvrir les paysages de la Savoie et du Dauphiné et s’imprégner de l’histoire locale
Louis Mandrin est un illustre personnage dauphinois, contrebandier, « brigand au grand cœur », « héros populaire ». Le personnage est ambigu, à la fois commerçant et chef de guerre, brigand et grand seigneur, héros et gibier de potence, Mandrin réunit les ambivalences qui font les figures mythiques.
Sa vie est une fulgurance, sa route est stoppée à Valence le 26 mai 1755 alors qu’il a 30 ans.
Avant cela, il réussit à mener 6 « campagnes » en une année, de janvier 1754 à janvier 1755.
Lors de ces campagnes, il fait commerce d’objets de contrebande : tissus de mousseline, toiles indiennes, tabac…et il mène bataille contre les gâpians ou l’armée royale.
Ses campagnes l’emmènent jusqu’à Millau et Saint-Affrique, Mende, Rodez, Bourg-en-Bresse, Beaune, Le Puy-en-Velay…
En 1742, à la mort de son père, Louis Mandrin devient chef d’une famille nombreuse – il a 8 frères et sœurs – à la tête d’un commerce et d’une exploitation agricole. Il fréquente les foires de la région. C’est un notable qui prend part aux assemblées villageoises.
Mais le garçon est malchanceux en affaire, il s’endette. La guerre de succession d’Autrice lui donne l’occasion de refaire fortune. Le 1er mai 1748 il signe un traité avec les banquiers lyonnais par lequel il s’engage à fournir des mules pour ravitailler l’armée d’Italie. Il constitue un train de 97 mules pour traverser les Alpes.
Les mules seront par la suite des compagnes pour transporter les marchandises de contrebande.
Les Mandrins, une troupe de cavaliers
Louis Mandrin a une vocation militaire, par vengeance personnelle, il déclare une véritable guerre à la Ferme générale, l’institution la plus puissante du royaume.
Sa gaieté lui vaut le surnom « Belle Humeur », c’est un caractère rude et entier. Il fait passer les intérêts immédiats de son groupe avant toute morale. Sa prestance et son autorité naturelle en font un chef incontesté.
Quand les hommes sont recrutés, ils reçoivent une prime à l’engagement puis une solde régulière.
Cette prime à l’engagement est constituée d’un cheval et une cinquantaine de livres. L’élevage de petits chevaux se développe en Savoie, ils sont vendus aux contrebandiers qui paient rubis sur l’ongle. Le nécessaire élevage bovin est un peu délaissé.
Emmenée par François COTTAZ, secrétaire général d'Isère Cheval Vert, une équipe de 5 attelages et 4 cavaliers est partie sur les 5 premières étapes de l'itinéraire fin septembre 2024.
Ils ont ramené des photos et une folle envie de découvrir la suite de l'itinéraire !